Bien préparer sa soirée est une partie très importante à surtout ne pas négliger, cela permet de gagner énormément de temps et d’être sûr de réussir à prendre en photo les objets du Ciel Profond que l’on veut.
Ce que je vérifie avant :
Point crucial ! sans ciel dégagé, pas de photos…
De nombreux sites de prévisions météo sont disponibles sur internet. j’utilise généralement Météoblue :
Météoblue dispose d’un onglet « Astronomical Seeing », dans l’onglet « plein air ». Cet outil indique, pour le lieu désiré :
Les prévisions de nuages de basse, moyenne et haute altitude, la prévision de Seeing, les heures de lever et de coucher de la Lune et des Planètes :
Le Seeing est une grandeur permettant d’indiquer la qualité optique du ciel : turbulences atmosphériques, qualité de visibilité.
Météoblue utilise une échelle de 1 (très mauvais) à 5 (très bon).
La couverture nuageuse est indiquée par un chiffre de 0 (pas de nuage), à 100 (ciel totalement couvert).
On va donc chercher une soirée pour laquelle la couverture nuageuse sera très proche de 0, et un seeing de 4 -5.
Le coucher de Soleil et le lever de la Lune :
Pour le coucher de soleil, l’idéal est d’attendre le crépuscule astronomique ( le moment où le soleil est descendu à plus de 12° sous l’horizon).
Là encore, de nombreux sites permettent de connaître l’heure de début du crépuscule astronomique, comme Météogram :
Pour la Lune, je vérifie sur Meteoblue ses heures de lever et de coucher… bien sûr, une nuit sans Lune est idéal !
Elles déterminent, tous les jours, la position des planètes, du soleil, de la Lune, et des objets du Ciel Profond.
Divers logiciels ou appli sur internet permettent de visualiser les éphémérides. Stellarium dispose aussi de cette application (rubrique « Calculs astronomiques » ou touche F10) :
En fonction du lieu où l’on se trouve, Stellarium va indiquer l’heure de lever, de culmination et de coucher (par exemple ici, M45, les Pléïades).
Une autre fonctionnalité de Stellarium est de pouvoir « voyager dans le temps » grâce à la touche F5. On peut alors modifier le jour et l’heure, à notre convenance.
Cela permet, par exemple, de voir à quelle heure l’objet du Ciel profond sélectionné va passer le Méridien :
Dans l’exemple ci-dessus, on voit que M42, la nébuleuse d’Orion, va passer le méridien à 22h45. Cette information est importante, car elle permet de savoir à quelle heure, approximativement, il va falloir faire une rotation de 180° de sa monture pour continuer à prendre des poses. On reviendra sur cette notion de « Retournement au Méridien » dans un prochain article.
Certains logiciels (comme APT ou PRISM), permettent de gérer automatiquement ce retournement.
