En photographie, l’histogramme permet de visualiser comment se distribuent les tons de l’image, entre les tons clairs et les tons foncés. Ils donnent donc des informations sur l’exposition de l’image.
A gauche, les tons sombres – à droite, les tons clairs.
En astrophoto, le signal se situe très à gauche ! (Ci-dessous une image « brute » de la Nébuleuse d’Orion, après 60 secondes d’exposition – Télescope Esprit 100 et Caméra ASI ZWO 071) :
Une fois le pré-traitement effectué et lors du traitement, il faudra « étirer » l’histogramme (« Stretching » en anglais).
Cette méthode consiste à donner beaucoup plus d’importance aux pixels se situant dans la zone de l’histogramme dans laquelle se trouve le signal :
La même image, une fois « étirée » (notez qu’il n’y a pas de calibration de la couleur) :
En travaillant sur l’histogramme, et donc en donnant plus d’importance au signal (et après calibration de la couleur), on obtient après plusieurs itérations :